LE DOSSIER – Évolution des effectifs des élus PCF et apparentés de 2004 à 2017

Évolution des effectifs des élus PCF et apparentés aux législatives de 2004 à 2017

Fiche 001 – Parlementaires – Les députés

2002.- Le groupe communiste et apparentés est composé de 22 membres : 20 PCF, 1 CAP (J.-P Brard) et 1 DVG (J. Dessallangre dans l’Aisne).

Le PCF obtient 1 216 178 voix, 4,82%. Ces députés sont présents dans 14 départements.

Il ne présente pas de candidats dans 39 circonscriptions de 20 départements.

2007.- Le groupe comprend 24 membres : 16 PCF, 2 apparentés PCF, 4 Verts, 1 de la Martinique et 1 de la Réunion.

Le PCF obtient en 2007 1 115 663 voix, 4,29%. Les 16 députés PCF et 2 apparentés élus en 2007 sont situés dans 11 départements.

Les 4 députés Verts quittent le groupe en novembre 2011. M. Gremetz est exclu en avril 2011. F. Asensi, J. Fraysse et P. Braouzec quittent le PCF en mars 2010 pour rejoindre la Fase.

Enfin M. Billard (Verts), M. Dolez (PS du Nord) et J. Dessallangre adhèrent au PG.

A la fin de la session en 2012 le groupe est composé de 12 PCF, 1 CAP, 3 Fase, 1 député de la Martinique et 1 du PCR.

2012.- Le groupe communiste et apparentés dans le cadre du FdG comprend 15 membres : 7 PCF, 2 Fase, 1PG puis DVG (M. Dolez) 5 députés des DOM-TOM).

Le Fdg obtient 1 793 192 voix, 6,91%. Les 10 députés métropolitains PCF et apparentés sont situés dans 7 départements.

2017.- Le groupe dans lequel se retrouvent les députés communistes et apparentés se compose de 16 membres : 11 PCF et 5 députés des DOM-TOM.

Le PCF obtient 615 487 voix et 2,72%. Ces 11 députés se répartissent dans 7 départements.

A titre de comparaison, la France Insoumise obtient 17 députés, 2 497 622 voix, 11,03%. Dans 13 circonscriptions les candidats du PCF sont soutenus par la FI. Dans 10 circonscriptions, sur les 47 où il passe la barre des 5%, il passe devant la FI au 1er tour.

En 2017, le PCF ne présente pas de candidats dans 82 circonscriptions réparties dans 51 départements.

Synthèse

Ce tableau est parlant. Il montre un recul général en 15 ans, en termes de voix, d’élus et d’implantation locale.

En 2002 le PCF recueille plus de 5% dans 137 circonscriptions réparties dans 55 départements (24,68% des 555 circonscriptions).

En 2017, il recueille 5% dans seulement 60 circonscriptions dans 41 départements (10,92% des 549 circonscriptions métropolitaines, y compris les circonscriptions de l’étranger (8 candidats sur 11 circonscriptions). Au 2d tour en 2002 il est présent dans 31 circonscriptions contre 14 en 2007.

Il obtient 11 députés en juin 2017 contre 22 en 2002 (en comptant les 2 apparentés). En voix, il passe de 1 216 178 (4,82%) en 2002 à 615 487 (2,72%) en 2017.

2002 est une année significative, d’une part en raison de la présence du FN au 2ème tour de la présidentielle, d’autre part en raison du changement de stratégie du Pcf au lendemain des échéances électorales, et qui conduira à la création du FdG.

Au final, comme pour les autres élections, on constate que cette stratégie s’est traduite par le renforcement de ses partenaires au même moment où le PCF lui-même s’affaiblissait considérablement.

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Évolution des élus communistes et apparentés entre 2004 et 2017

Fiche 002 – Conseillers régionaux

2004.- Le contexte. Un débat tendu s’est engagé dans le PCF sur la stratégie, après l’échec de 2002, entre continuité dans l’union des forces de gauche et les prémices de la stratégie antilibérale qui aboutira au Front de Gauche (FdG), avec le passage par les collectifs anti-libéraux (jusqu’à la présidentielle de 2007). La direction nationale ne tranchant pas, les situations sont différentes selon les régions, chaque fédération choisissant sa stratégie.

Dans 8 régions le PCF se présente seul au 1er tour. Dans 3 il n’obtient pas 5%, en Corse il maintient sa liste et obtient 2 élus, et dans les autres il fusionne au 2d tour.
Au final la gauche l’emporte dans 20 régions sur 22. Le PCF est présent et participe à l’exécutif dans 18 régions.

On comptabilise 191 conseillers régionaux communistes et apparentés dans 79 départements métropolitains.

2010.- Le contexte. On est entré de plain-pied dans la stratégie de Front de Gauche. Cette fois encore les situations sont diverses.

Dans 5 régions, participation à des listes d’union au 1er tour.

Dans les 17 autres, listes FdG. Mais avec 2 configurations particulières (Picardie : 2 listes concurrentes : FdG et communiste. Aucun élu. Pays de Loire : 3 fédérations sur 5 participent à des listes d’union au premier tour face à la liste FdG (5%) qui ne fusionne pas.

Fusion de listes sauf en Limousin (13,13 au 1er tour et 6 élus).

Dans les autres régions, les listes n’obtiennent pas les 5%, donc pas d’élus.

On comptabilise au final 110 élus régionaux communistes et apparentés, dans 67 départements.

Il faut y ajouter 35 conseillers appartenant à d’autres forces élues sur des listes FdG ou dans le cadre du contingent des listes d’union du 1er tour (13 PG, 7 GU).

Par rapport à 2004 la perte est de 87 élus (-45,54%) répartis sur 18 départements en moins (- 18,75%). A noter : alors que la gauche progresse, gérant cette fois 21 régions contre 20 en 2004, seul le PCF alors que ses partenaires gagnent des sièges.

2015.- Le contexte. Dans le cadre d’un recul général de la gauche, c’est le début d’éclatement du FdG.

Sur les 13 nouvelles régions métropolitaines, le FdG est uni dans 7 régions. Il faut en ajouter 2 où il se présente dès le 1er tour avec les Verts. Dans 2 régions, PCF et PG s’opposent et dans une, le PCF se présente seul.

Le PCF se retrouve avec 31 conseillers dans 24 départements (2 des élus l’ont été sur la liste de gauche conduite par le PS).

La perte est de 79 élus (-71,71%) répartis dans 42 départements (-62,68%)

Synthèse.

En 2004, le PCF comptait 191 conseillers Communistes et Républicains dans 79 départements. En 2015 il ne lui reste plus que 31 élus dans 25 départements.

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