Les campagnes des élections européennes avec Ian Brossat et de la présidentielle, scrutin qui structure le débat politique en France, avec Fabien Roussel, ont affirmé la pertinence de l’apport communiste à la société française.
Le PCF et la forte implication de son candidat l’ont incarné de belle manière en dialogue avec la société. Ils n’ont pas seulement été visibles mais cet apport a été au cœur des grands enjeux qui traversent la société. Il continue à marquer de son empreinte, au-delà de la campagne.
L’approche de gauche sur la nécessité de l’énergie nucléaire avec un mix énergétique dans un grand service public de l’énergie en est l’expression. Pour répondre à la fois aux besoins de la vie quotidienne et comme levier pour relancer la production et les filières industrielles en France et reconquérir ainsi sa souveraineté en la matière. Cet apport défendu par le candidat PCF s’est imposé dans les débats et se trouve en ce moment au centre des questions stratégiques du pays avec une crédibilité politique renforcée que chacun(e) peut mesurer.
De la même manière, en interpelant la société sur la question « du travail », le secrétaire national du PCF a provoqué un vrai débat national sur le sujet. Toutes les forces sociales et politiques à gauche et à droite ont dû se positionner .
En plaçant le travail au cœur de l’enjeu de classe, au cœur de l’enjeu de transformation de la société, cette question de la valeur du travail, de sa rémunération, du travail émancipateur, créateur de richesse matérielle et immatérielle a donné de fait de la force au monde travail et de la création pour disputer ici et maintenant au patronat l’utilisation de cette richesse. Elle est en phase avec la montée des luttes dans les entreprises sur les salaires notamment. Aujourd’hui nous vivons l’apport du PCF dans l’impulsion de la mobilisation contre la réforme Macron – Borne sur les retraites. Le pouvoir est mis sur la défensive. On pourrait évoquer d’autres thèmes, les services publics, l’école, la santé, la tranquillité publique, la souveraineté alimentaire à taille humaine.
Le sens de cet apport permet de faire émerger à gauche et chez les communistes l’espoir de renouer avec celles et ceux qui subissent, sombrent dans le fatalisme, la résignation, jusqu’au rejet et à l’abstention. C’est aussi l’espoir de retrouver la crédibilité pour ré-interroger la perspective de reconquête du pouvoir par la gauche dans le pays, par et pour le monde du travail et de la création à tous les niveaux.
Il s’agit de bien mesurer l’ampleur de cet apport politique du PCF, non seulement parce qu’il a été impulsé de manière novatrice et conquérante, mais surtout parce qu’il répond aux besoins exprimés dans la société. Il s’est imposé face à une tendance lourde, qui ronge la société, depuis la fin des années quatre-vingt-dix, contre les violentes politiques austéritaires, face à un déclin de la gauche et de l’influence communiste. Malgré ces obstacles, la nouvelle offre politique communiste du PCF ré-apparaît enfin utile au monde du travail, à la gauche et à toute la société.
Il en est de même pour la popularité du secrétaire national du PCF placé en tête parmi les personnalités de gauche. Ce n’est pas seulement dû au passage dans les médias. C’est l’offre politique communiste qui ré-intéresse toute la société dont les médias.
Cette percée depuis le 38e congrès marque une nouvelle étape. On peut mesurer tout le potentiel que le PCF peut déployer dans ce sens. Il faut avoir conscience, bien sûr, du chemin qu’il reste à parcourir pour renforcer
Pour y parvenir le chemin est désormais ré-ouvert. Il constitue un formidable espoir pour un élan nouveau de l’engagement communiste et son renforcement, à poursuivre. Nous pouvons nous fixer résolument cet objectif, comme nous y invite le projet de base commune de discussion adoptée par le Conseil national du PCF « Une véritable ambition communiste pour bâtir une France des jours heureux » Quel beau défi à relever ensemble !
Michel Céruti
Marmande – Lot et Garonne